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BILAN 2018 : Ferrari

Nicolas Demarez, le 03/03/2019 à 13:45:19

EQUIPE :

 

Emblématique formation de la F1, Ferrari a lâché avec Kimi Raikkonen (tiens tiens) sa dernière couronne. Elle non plus, n’as pas su enrayer la marche en avant de Mercedes sous l’ère hybride. Tout comme RedBull. Perdue en 2014 suite aux changements techniques menant à l’hybridation des moteurs, les rouges ont fini par relever la tête. Année après année, Ferrari va gagner du terrain sur l’ogre Mercedes, si bien qu’en 2018 comme en 2017 d’ailleurs, les prédispositions de l’équipe en pemière partie de saison ont fait croire au miracle. Hélas, les deux tentatives ne tiendront pas et Hamilton coiffera deux couronnes supplémentaire. On serait tenté de voir dans ces échecs répétés un problème purement sportif, le sang chaud des italiens leur jouant parfois des tours. Non, rien à dire côté fiabilité, pas plus qu’en performance … pour un temps !. Mais la pose d’un second capteur par la FIA sur les batteries de la Ferrari, faisant suite à des suspicions de gain de puissance illicite du moteur vont doucher les espoirs des rouges pour 2018 ….

 

 

 

PILOTES :

 

… mais pas que !

Car avant de parler de ce fameux capteurs posé avant le GP de Singapour et ayant entrainer bizaremment une baisse notable en performance, il y a surtout eu les bourdes à répétition de Vettel.

Comme en 2017, l’allemand est, quoiqu’on en dise et sans l’accabler gratuitement à posteriori, le premier acteur de l’échec de l’équipe. Le début de saison est bon mais l’allemand va perdre des points précieux dés l’entame de championnat. En Chine d’abord avec un accrochage avec Verstappen, en Azerbaïdjan ensuite sur un restart bouillant en tirant droit. Puis la situation va aller crescendo en France en arponnant Bottas au départ, jusqu’en Allemagne alors qu’il avait course gagnée en se sortant sous la pluie.  On citera aussi son manque de lucidité en Italie au départ du GP et son accrochage avec Verstappen au Japon. Bref, un festival ! Et pour lui rappeler gentiement ses erreurs, le staff lui colle un jeune loup pour le réveiller. Comme en 2014 … un signe ?

Raikkonnen, lui, a fini par perdre son volant. Le finlandais a peiné à trouver les clés de l’utilisation des F1 hybrides. Dominé franchement par Alonso, puis par Vettel, Raikkonen a retrouvé des couleurs à partir de 2017. Mais il a manqué ce petit + face à ses terribles équipiers. En manqué de rythme en qualifs, Iceman a souvent dû batailler en 2ème ou 3ème ligne : Insuffisant pour briller en course. Et puis cette poisse tenace, légendaire presque qui a souvent ruiné ses espoirs. Ecarté par la Scuderia pour 2019 au profit de Charles Leclerc, Raikko boucle la boucle en partant finir sa carrière dans l’équipe où tout a commence : SAUBER.Et comme un pied de nez monumental, Iceman s’en va en dernier Champion du monde en rouge et en dernier vainqueur en rouge.

On dira ce que l’on veut, ce mec est une des figures les plus emblématiques de la discipline. Nous en profiterons encore 2 ans !

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