Bouillante rentrée !
Salut à tous,
Quelle pose estivale ! En peu de temps, le marché des pilotes s'est ouvert, suite au gros coup réalisé par RENAULT. En recrutant Ricciardo à la surprise générale alors qu'on attendait une prolongation chez RedBull, la firme au Losange a lancé pour de bon le marché des transferts. Mais ce n'est pas tout.
Avec le rachat de Force India par Papa STROLL, c'est aussi un marché parallèle qui s'est créé, financier celui-là, mais se répercutant immanquablement sur les pilotes en place. Et comme si ces événements ne suffisaient pas, voilà Alonso qui quitte ou prends une pose avec la discipline reine. Et hop, un baquet en plus à pourvoir ! Enfin, on se doit également d'évoquer le décès de Sergio Marchionne, source évidente de déstabilisation chez Ferrari, lui qui militait pour l'arrivée de Charles Leclerc dés 2019. Du coup, on aura rarement vu une rentrée aussi agitée, intéressante, indécise, que se soit sur le plan des transferts que sur le plan sportif mais je vais y revenir.
Je ne vais pas bouder mon plaisir, j'ai accueilli très favorablement l'arrivée de Ricciardo chez RENAULT. La prolongation mainte fois annoncée chez RedBull prenait un retard qui aurait dû alerter les spécialistes, les fans aussi. La surprise passée, on est maintenant facilement persuadé que Riccardo voulait quitter le navire, certainement dés les évènements de BAKOU, où Verstappen aurait dû être remis sérieusement à sa place par le staff. Le soutien inconditionnel de l'équipe à ce moment derrière le pilote néerlandais a fini de convaincre Ricciardo qu'il fallait mieux partir. Mais les options se sont refermées les unes après les autres, puisque même chez Ferrari, chahutée donc par la mort du patron, l'orientation paraissait claire entre Leclerc ou Raikkönen. Presque obligé de rempiler donc avec l'évidente présence écrasante de son équipier, l'australien a vu arriver la proposition de RENAULT comme une délivrance. Pourtant il aura fallu un peu de chance. RENAULT se devait d'asseoir sa montée en puissance avec deux pilotes signés à long terme. Hors, SAINZ présentait un risque, puisque prêté par RedBull. Il n'est donc pas difficle d'imaginer un certain Cyril Abiteboul s'occuper de la basse besogne vis-à-vis de l'espagnol, tandis que PROST endossait le rôle évident de recruteur. A suivi un incroyable jeu de dominos, plaçant Ricciardo chez les jaunes, Sainz chez Mclaren, avec un baquet laissé vide par Alonso, alors que Vandoorne est presque dehors également suite à des performances décevantes.
Chez Force India, on a frisé la catastrophe mais STROLL Sénior s'est engouffré dans la brèche financière. Sincèrement, on ne peut pas se plaindre du rachat d'une équipe moribonde, tant le plateau est fragile avec seulement 20 monoplaces. Mais ce rachat suppose également que le fiston soit rapatrié dans l'équipe "familiale", ce qui libère un, voire deux baquets chez Williams, SIROTKIN étant aussi vivement critiqué. Qui sait, une seconde chance pour KUBICA ? Mais alors, quid de la place d'OCON et PEREZ en 2019 chez les roses. Là aussi, cela devrait bouger puisque PEREZ ayant mis son équipe au tribunal devrait logiquement perdre son volant.
Les contre-performances de SIROTKIN, STROLL et VANDOORNE nous rappellent d'ailleurs que la jeunesse n'est pas forcément une garantie de performance et que les pilotes d'expérience ont bel et bien leur place ! Seul LECLERC sors vraiment du lot, encore que son équipier ne soit pas considéré comme une flèche, notamment en qualification. Il serait donc opportun de garder le bébé au chaud encore un an avant de le balancer à VETTEL, une carrière pouvant rapidement tourner court.
Nous sommes pas au bout de nos surprises ....
Nicolas Demarez, le 24/08/2018 à 10:56:29
Première surprise, c'est plutôt Ocon qui serait en grande difficulté, Perez étant encore soutenu. Seul les baquets Williams sont prenables, à moins que celui de Grosjean ne soit sérieusement menacé également chez HAAS. Dans tous les cas, deux de nos 3 français sont en danger pour 2019 si on creuse les infos !
Nicolas Demarez, le 13/09/2018 à 13:23:12
ET bien décidement, 2018 sera un cru exceptionnel pour les transferts.
Exit Raikkonnen, Leclerc prends le second baquet Ferrari. C'est pour moi une erreur grossière de la scuderia. J'ai vu ici ou là des informations convergentes concernant une décision prise et donnée aux pilotes avant la course de Monza. Ca parait plausible vu la tournure des évènements en qualif et surtout la résistance de Iceman dans les premiers virages de course alors qu'il était si simple d'ouvrir la porte à Vettel dans l'optique du championnat.
Cette physionomie du match nous renseigne sur un point clé : Fraîchement débarqué, n'aurait-on pas promis à Raikkonnen une totale liberté pour les dernières courses, avec comme seul garde-fou l'intérêt des points constructeurs ! Dans ce cas, Vettel se retrouverait esseulé pour le titre, une sorte de pied de nez pour Iceman en cette fin de saison, concourant pour le titre Ferrari et pour son propre compte en course.
Il faut dire que les prétendants au titre ne font pas trop d'étincelles, ou alors dans le mauvais sens du terme. Bottas a été ouvertement utilisé pour Hamilton, là ou Raikkonen rempli son rôle de petit soldat en "tâche de fond", plus discrètement. Avec 7 GP encore au compteur, nos deux lascars déçoivent donc, et la gestion de leurs équipes respectives encore davantage ! Si on peut considérer Hamilton comme capable d'optimiser toutes les situations de week-end de course, il faut bien dire qu'il surfe sur une chance à peine croyable. A l'inverse, Vettel montre des signes évident d'agacement et multiplie les erreurs, situation identique à 2017.
La différence de gestion des deux écuries est là-aussi très différente. Alors que Mercedes consolide son duo de pilotes, Ferrari fait un changement au plus mauvais moment. A tel point qu'on se demande si le staff n'est pas encore plus agacé que son pilote vedette. Je crois qu'il faut voir dans le recrutement de Charles Leclerc une volonté e l'équipe de mettre Vettel devant ses responsabilité, le monegasque devenant un poil à gratter à l'image d'un Ricciardo en 2014. Pas sûr donc que l'allemand ai beaucoup apprécié la manoeuvre de son équipe. Raikkonen,logiquement à bout de souffle chez les rouges n'était en effet plus une menace sur l'ensemble d'un championnat.
C'est pourquoi il y a fort à parier que Vettel ai été volontairement laissé seul en gérance de "son" championnat, quitte à le perdre une fois de plus, Arrivabene ayant mis, à mon sens, une option définitive sur 2019 en terme de résultat.
Côté Français, la situation d'OCON semble désespérée et met en lumière les limites d'une appartenance à une filière de jeunes pilotes. Le Mercato 2018, il est vrai très particulier avec ses chaises musicales multiples, a plié les espoirs du Français alors que son manager Toto Wolff n'as plus forcément les moyens de le maintenir dans la discipline reine. Le nombre de pilotes aux portes de la F1 n'incite donc pas à l'optimisme si Ocon devait se résigner à une année sabbatique. Seul une poussée financière de Mercedes pourrait encore sauver le Français, probablement dans un baquet Williams, où le combat face à Kubica semble plus facile que contre Ericsson chez Sauber ou que Grosjean chez Haas mais je vais y revenir.
Pour Grosjean, c'est là aussi compliqué. J'apprécie Steiner en ce sens qu'il ne pratique pas la langue de bois, que ce soit vis-à-vis des instances, des journalistes et surtout de ces pilotes. La manière dont il défend l'agressivité de Magnussen, à tort mais aussi à raison parfois, contraste avec le discours tenu face à Grosjean, dont les erreurs de débutants n'ont évidemment pas rassuré ses dirigeants. Le franco-suisse sais donc clairement que son baquet est suspendu à ses résultats de rentrée des classes !
Affaires à suivre !
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