BILAN 2018 : Sauber
EQUIPE :
La surprise de l'année ! Nulle part pendant 2 ans, un avenir forcément incertain et un management perfectible ... Monisha Kaltenborn a fait illusion mais s'est manifestement perdue dans les comptes de l'entreprise. Quoiqu'on pense de Marcus Ericsson, le pilote Suédois a probablement permis à l'équipe de survivre en injectant des fonds par intraveineuse via ses généreux sponsors.
Ensuite, en attirant de nouveaux investisseurs et en se séparant de Kaltenborn, les dirigeants ont réussi à sauver l'écurie. Il ne restait plus alors qu'à assurer l'efficacité côté piste, second plan réussi avec les recrutement de Frédéric Vasseur, de Charles Leclerc et de l'arrivée du moteur Ferrari dernière spécification.
Arrivé depuis le GP2 après un bref passage chez Renault F1, le français a trouvé dans la formation suisse un environnement dans lequel il semble s'épanouir complètement. Dans l'ombre, la soufflerie high tech de Sauber a fait des merveilles pour accoucher d'un châssis relativement bien né après une longue période de disette. Enfin, en montant un moteur Ferrari dernière génération (rappelons-nous que les finances fragiles de l'écurie avait poussé le staff à opter pour un moteur de l'année précédente pour le championnat 2017), l'écurie avait définitivement les voyants au vert pour bien faire en 2018, année du véritable renouveau d'une des équipes les plus sympathiques du plateau.
PILOTES :
Dernier voyant à allumer pour parfaire sa renaissance, l'écurie suisse s'est appuyée une nouvelle fois sur Markus Ericsson, associé cette fois au très prometteur Charles Leclerc, champion incontesté du GP3 en 2016 et de la F2 en 2017.
Côté Suédois, on a pas franchement de quoi rougir. Jamais éclatant mais jamais largué jusque là, Ericsson a permis à l'équipe de survivre financièrement. Moyen en qualifs, il a par contre toujours été solide en course, en optant assez régulièrement pour des stratégies de très longs relais qui lui réussissaient plutôt bien. Mais c'est réellement le talent pur de Leclerc qui aura mis le suédois sous l'éteignoir, débordé en qualif et en course assez franchement, le poussant vers la sortie.
Car du côté monégasque, on assiste peut-être à l'éclosion d'un nouveau grand nom de la discipline.
Impressionnant en 2018, Leclerc a bâti une grande partie des résultats de l'équipe, il est vrai déjà bien armée techniquemen. Il faut cependant toujours un peu de chance en pareille circonstance, et il a parfaitement utilisé le matériel mis à sa disposition : c'est ce qu'on attendait de lui ! Propulsé dans les pattes de Vettel chez Ferrari en 2019, Charles Leclerc démarre la partie la plus dangereuse de sa carrière aux côté d'un grand nom. Good luck !
Laurent81, le 04/02/2019 à 19:07:56
L'écurie Sauber, en Formule 1 depuis 1993, va changer de nom dès cette saison 2019 pour devenir Alfa Romeo Racing.
Boxer, le 08/02/2019 à 19:10:05
La belle surprise de la saison et surtout la grosse montée en puissance de Leclerc. Qui pourrait rapidement inquiété Vettel si on les laisse se battre.
Raikko devrait bien s'amuser mais pour faire 7, pas sure que ça l'amuse longtemps...sauf pour les roro.
Ou plus comme je le pense, comme c'est l'équipe B des rouges (à l'instar de Torro-Rosso pour RB), il fera le pilote de développement des différentes pièces des rouges (une retraite dorée sans stress).
HS: Seul Merco, n'a pas d'équipe B, ça sera chose faite l'année prochaine avec Williams à mon avis. Sauf si ce que je pense encore plus, est qu'ils disent STOP on est au TOP on part la tête haute et on va s'attaquer à la formule E.
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