BILAN 2018 : Renault
EQUIPE :
Plus la peine de présenter le losange, largement impliqué dans la discipline depuis 40 ans. Renault s’est bâti une solide réputation en tant que motoriste, mais également en tant que constructeur à part entière, avec les deux titres d’Alonso en point d’orgue en 2005 et 2006. Après une longue période de fourniture moteur à RedBull qui déboucheront sur 4 titres constructeurs consécutifs de 2010 à 2013, le constructeur Français se voyait bien remettre le couvert en tant qu’écurie à part entière. L’occasion s’est présentée avec le rachat de Lotus en 2015.
Le redressement de l’équipe fut long, notamment à cause de la situation financière de l’écurie et par voie de conséquence la vétusté de ses équipements.
2018 a donc été la première année de véritable compétition, où le “maître de conférence” Cyril Abitboul a clairement poser les objectifs de compétitivité de l’équipe à court et moyen terme. 9Ème en 2016, puis 7ème et enfin 4ème in-extrémis au championnat, Renault a rempli sa mission et sécurisé le pied du podium derrière le trio intouchable composé de Mercedes, Ferrari et RedBull.
Un bilan tout à fait conforme au plan de marche du Losange, qui sera sérieusement scruté en 2019 face aux leaders actuels.
PILOTES :
Indissociable de l’écurie depuis le rachat de Lotus, Nico Hulkenberg a réalisé la saison 2018 qu’on attendait de lui : le meilleur des autres. Avec cette 7ème place au championnat pilote, l’allemand a parfaitement accompagné Renault dans la quête de performance. Il peut aussi se targuer d’avoir systématiquement battu ses équipiers chez Renault, mais il faut bien admettre que tous n’étaient pas des pilotes de tout premier plan. Quand à Sainz, arrivé l’année dernière et déjà débarqué, il est fort difficile d’établir une comparaison. Le vrai test pour lui, c’est 2019 avec l’arrivée de Daniel Ricciardo, l’un des tous meilleurs pilotes de la discipline.
Quand à Sainz, il a fait le job. Recruté pour une seule année, l’espagnol n’a pas démérité mais le potentiel reste à confirmer. En signant pour 2 ans chez Mclaren, c’est l’occasion pour lui de prendre le leadership d’une équipe en reconstruction et montrer enfin des capacités peut-être sous-estimées.
Bertrand, le 20/02/2019 à 22:13:35
Débuts encourageants côté fiabilité, puisque Renault abat du kilomètre. Côté performance les retours ont l'air pas mal, mais c'est une monoplace 2019 qui comporte beaucoup de pièces de 2018. L'objectif de s'extraire du "ventre mou" a l'air ambitieux quand-même. Vivement la seconde semaine !
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