BILAN 2018 : Mercedes
EQUIPE :
Seule au monde ou presque. Les flèches d’argent ont magnifiquement préparé le changement de réglementation 2014. Très tôt, l’écurie a basculé des ressources colossales pour anticiper l’ère hybride et assommer la concurrence d’entrée. La dualité Hamilton – Rosberg a aussi fait des merveilles pour contre-balancer la supériorité de Mercedes face au “reste du monde”.
Ensuite, la situation s’est un peu compliquée. D’une part, la concurrence a sérieusement grignoté son retard, je parle évidemment de Ferrari. D’autre part, l’intérêt du duel Hamilton – Bottas est vite parti en fumée.
On peut tout à fait trouver à redire sur la gestion des deux pilotes et les consignes d’équipes associées mais on doit aussi saluer la formidable performance de l’équipe, invaincue depuis maintenant 5 ans.
A chaque fois que Mercedes a commence à plier, elle a redressé la barre. Sa capacité à innover impressionne et chaque recul en performance a sû être compensé. En ayant fait le job chaque année sans erreurs notables, les flèches d’argent ont su garder leurs titres et capitaliser pendant que leur adversaire direct se perdait dans des réglages douteux, des consignes inadéquates ou tout simplement en se sabordant en course.
Mercedes reste la référence … plus que jamais menacée.
PILOTES :
Hamilton est entré dans la légende. Face à Alonso chez Mclaren, l’anglais annonçait déjà la couleur.
Son arrivée chez Mercedes et le palmarès qui a suivi l’élève au rang des meilleurs. Avec du recul, on sais tous que le nombre de pôles ou de victoires ne rentrent pas fondamentalement en ligne de compte. Car avec 20 courses en moyenne par an et une voiture quasi-imbattable des années durant, Hamilton a construit sa carrière sereinement.
Non, il faut aller chercher le petit plus en qualifs et en course, qui a forge sa supériorité face à ses équipiers successifs. Rosberg le sais bien, lui qui a battu Hamilton sur le fil en 2016 après avoir échoué en 2014 et 2015. L’allemand terminait sa carrière avec un titre de champion, bien conscient à mon avis d’avoir peu de chance de récidiver.
Que dire de Bottas, dont on attendait beaucoup avec un recrutement tardif pour 2017 et une première année à 4 victoires avec Mercedes : Convainquant ! Mais derrière cette entame de collaboration, le finlandais s’est effondré, miné par des accrochages et une malchance interdite face à pareil équipier.
Le bilan comptable, désavantageux pour les 2 ans à mi-parcours ont même forcé l’équipe à jouer la prudence l’année dernière face à des Ferrari ambitieuses. Les consignes tombèrent tôt, trop tôt. Eteint par des facteurs cumulés, le finlandais ne gagnera pas en 2018 et dressera un bilan catastrophique eu égard à la qualité de sa monture.
On gardera pour ces deux ans de collaboration son indéfectible soutien à son chef de file pour lequel il a joué un rôle majeur dans ses deux derniers sacres.
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