BILAN 2018 : Haas

EQUIPE :

Cette jeune écurie n’en finit pas d’étonner. Après avoir racheté in-extremis Manor-Marussia fin 2015, l’équipe américaine poursuit son bonhomme de chemin en F1. Le modèle utilisé, basé sur l’utilisation de bon nombre de pièces de chez Ferrari assemblées dans la grande marmite HAAS, semble viable et l’équipe tutoie déjà la première partie de tableau en 3 ans d’existence. Que dire de plus si ce n’est que les bases semblent saines, le management sérieux et les fonds garantis.

Sa saison 2018, la meilleure depuis ses débuts, propulse l’écurie comme une sérieuse référence de première moitié de plateau, ceci malgré un duo de pilotes plutôt rapides, mais pour le moins controversés !

PILOTES :

L’équipe est née avec Romain Grosjean dans le premier baquet. Que dire de ce français atypiqe, capable du meilleur comme du pire, ayant connu de prestigieux équipiers depuis ses débutes en F1. Alonso, Raikkonen, rien que ça pour commencer. Débarqué en terre américaine après l’incertitude du rachat de Lotus où il pilotait à l’époque, le Français s’est révélé rapide mais a conservé cette réputation brouillonne, entachée d’une paire de strikes bien gratinés. Pourtant, sa capacité à se remettre en question, sa faculté à adapter son pilotage face à certaines spécificités de sa monoplace (on se souvient de ses problèmes de freins) ont fini par convaincre HAAS de le conserver alors que l’affaire était mal engagée fin 2017. Bref on sent le potentiel, mais la traduction piste tarde à venir. Faux espoir français ? Je vous laisse en débattre.

A côté, chez le danois, on vit un parcours là aussi agité. De bons petits débuts chez Mclaren en 2014, mais une seconde partie de saison fantomatique qui le laisse sur la touche.

Recruté pour sa deuxième chance en 2016 par HAAS en remplacement de Gutierrez, Magnussen s’est révélé solide, mais moins véloce que Grosjean. Décrié aussi pour ses manoeuvres considérées comme limites sur la piste, le Danois est pourtant toujours là. Il faut dire qu’il a réalisé en 2018 sa meilleure saison et son agressivité naturelle plait aux boss ! A titre personnel, je n’ai jamais considéré Magnussen comme dangereux et il se défend plutôt bien devant un micro. C’est un agitateur … mais il en faut !